Ne regardez pas les tableaux ...

Lorsque vous êtes convié à une exposition, vous vous mettez bien evidement sur votre trente-et-un, et encore plus quand vous savez pertinement que l'élu de votre coeur seras présent dans la salle ...
Préparez vous, peut-être verrez vous autre chose que la magnifique expo d'Andy Warhol !

Felice s'était levée très tôt. Trop tôt, du moins pour la jolie jeune femme de 19 ans, qui avait festoyé plutôt tard la veille, avec son éternel complice, Liz York. Accompagnant ce dur réveil, l'habituelle gueule de bois, et un mal de tête à tout casser. La belle s'assit en indien sur son lit, et se massa la tête jusqu'à retrouver un peu ses esprits. C'est ça! Elle avait la pratique pour le défilé de Victoria's Secret 2006 à 10h00 ce matin-là. Son amie faisait partie du défilé, et lui avait parlé qu’il recherchait une mannequin. Felice s’était présentée, et il l’avait acceptée. Ses débuts dans le monde du mannequinat. Elle jeta un coup d'oeil à son réveil. 8h00. Elle n'avait pas beaucoup de temps pour se refaire une beauté. Elle se leva, arrangea rapidement son lit, alla porter les vêtements qui trainaient au pied de son lit dans la salle de lavage, et alla à la cuisine manger un morceau. Son portable, posé proche du micro-ondes, indiquait un message. Elle l'ouvrit, et l'écouta.

Bonjour trésor, c'est Gisèle.
J'espère que tu ne t'es pas levée trop tôt pour rien, j'ai oublié de te dire hier que la pratique était rapportée à dimanche.
Appelle-moi bientôt!

Felicei déposa son téléphone, et eut une grosse grimace. Elle s'était levée à 8h00 pour rien? Elle ne pouvait plus se coucher maintenant, elle était trop éveillée pour ça, mais que pourrait-elle bien faire de sa journée si la pratique était annulée? Toujours avec sa mine déconfite, elle se prépara un déjeuné de reine, et oui, la belle mangeait, et feuilleta son nouveau magazine Cosmopolitain. Elle tomba alors sur un article, vantant les mérites d'une exposition, présentement exposée au National Galery, une grande exposition sur Andy Warhol. En haussant un sourcil, pas si convaincue qu'elle voulait vraiment y aller, elle décida d'aller y faire un tour, histoire de se changer les idées de la fête, et du mal de tête qui accompagnait la dernière. Elle mangea, puis rangea sa vaisselle, puis fila sous la douche se faire une beauté. On ne sait jamais qui on peut rencontrer dans un musée!

Sortie d'une longue douche chaude, elle prit une couple de tylenol, puis alla se préparer dans sa chambre. Elle choisit l'ensemble qui lui semblait le plus adapté pour un après-midi au musée, bien que rien dans son garde-robe ne soit réellement prévu pour une sortie au musée, et s'occupa ensuite de son maquillage, et de ses cheveux, maintenant revenus leur joli couleur blond cendré. Elle rangea rapidement son appartement, et se promit de faire bientôt le nettoyage, puis aggripa un sac et sortit.

Aujourd'hui, elle était vêtue de pantalons trois quarts noirs, Chloé, légèrement bouffant, mais lui faisant toujours des jambes de rêves. Elle portait une camisole blanche, au décolté plutôt plongeant, avec une bordure de perle, et à ses pieds, des escarpins au bout pointus Chanel. Bien que la température était belle, il faisait frisquet, elle avait donc enfilé son trench Burberry et une écharpe rouge. Ses cheveux étaient bouclés largement, et tombaient délicatement sur ses épaules. Elle était maquillé légerment, du khôl et du mascara noir qui soulignait ses yeux verts, de l'ombre à paupières brillante blanche, et une légère touche de gloss nacré Dior sur ses lèvres pulpeuse. Dans ses mains, aux longs doigts, aux manicures française, un petit sac rouge Marc Jacobs.

Dehors, l'éclat du soleil lui fit cligner des yeux et lui fit de nouveau mal à la tête, mais elle se réjouit tout de même de la bonne température qui s'annonçait, ce qui était plutôt rare lors de l’hiver à Londres. Le réchauffement planétaire se faisait sentir, mais ce n’était pas pour déplaire à la miss McAlister, qui n’avait rien encore plus en horreur que le froid. Elle alla chercher son Audi argentée, stationnée dans le stationnement de la résidence ou se trouvait son appartement. Elle s'engagea aussitôt dans les rues encombrées de la capitale anglaise.

Elle arriva près d'une vingtaine de minutes plus tard devant le National Galery. Pour être sincère, c'était le première fois qu'elle venait au National Galery pour visiter une exposition plutôt que pour une quelconque riche réception ou cocktail. Elle entra dans le musée, tout en se faisant suivre du regard par le portier, et fut surprise par la quantitée de gens qui se trouvait au musée. Bien sûr, personne de son entourage, mais tout de même beaucoup de gens. Elle se dirigea vers la salle ou se déroulait l'exposition générale, et commença à regarder les tableaux. Elle était sûrement trop fatiguée pour trouver un sens profond aux peintures, sculptures et autres, mais certaines oeuvres étaient réellement jolies.

7h30. La jeune Solaris venait à peine d'ouvrir les yeux. Un faisceaux lumineux provenant de la fenêtre de sa chambre éclairait son doux visage. La lumière du soleil éclaircissait ses cheveux, les rendant presque blonds. Elle se leva d'un bond, un beau sourire aux lèvres, car cette journée s'annonçait vraiment bien. Elle se dirigea vers la fenêtre de sa chambre mi-ouverte pour l'ouvrir entièrement, histoire que le soleil illumine sa chambre peu décorée. Elle venait tut juste d'emmenager ici et elle n'avait pas encore eu une minute pour parfaire la déco de sa pièce: il y avait tellement de choses à faire à Londres bien plus passionante que une simple décoration! Elle fit son lit et se dirigea vers la cuisine. Elle se prépara un petit-déjeuner digne d'une princesse. Elle entama ce petit déjeuner royal devant une émission du matin. Une fois fini, elle reposa son plateau sur la table basse en bois massif qui se trouvait face à elle. Elle regarda la pendule accroché au mur de la cuisine. 8h00. Elle fila à la salle de bain pour se laver et se rendit dans sa chambre avec pour seul vêtement une serviette enroulée autour de son corps mouillé. Elle regarda dans son armoir où les vêtements étaient entassé sans être bien pliée: une armoire de filles! Elle chercha une tenue parmis tout les vêtements qu'elle avait. Elle fit plusieurs essayages , mais son choix se porta sur un simple mais jolie débardeur noire et un jean bleu foncé. Elle alla ensuite dans sa salle de bain qu'elle avait pour elle seule car ses colocataires dormaient tous. Elle put prendre son temps pour se maquiller convenablement. Elle se fit des yeux charbonneux pour rendre son regard le plus attirant et irresistible possible. Un peu de fond de teint, mais vraiment très peu et très peu de gloss fruité d'un rose très pâle. C'est bien connu, si on se maquille beaucoup les yeux, il faut avoir la main légère sur le gloss et vice-versa. Elle laissa ses cheveux détachés et bien coiffé puis se parfuma. Son parfum dégageait un mélange subtile de fruits exotiques, vraiment très agréable à sentir, on en mangerait presque! Elle était alors fin prête. Une de ses colocatrices venaient alors de se réveillés et s'était de suite rendue dans la salle de bain. C'était Monday. Ne sachant que faire, elle alla regarder sa boîte aux lettres voir si elle n'avait pas reçu de cartes. Elle descendit les escaliers de son immeuble et dans les escaliers elle rencontra son très beau voisin du dessus. Un charman bruns avec des yeux aussi clairs que l'océan. Elle lui parla timidement avec un petit sourire.
-Salut!
-Salut Solaris! Sa va?
-Euh.. oui, sa va très bien. Et toi?
-Moi ça va super! Là je dois rentrer chercher un truc et je repars. J'espère que l'on se reverra. Tu sais j'habite juste au-dessus, de temps à autre tu peux venir me rendre une petite visite!
-D'accord, j'y penserais, promis! Bon bah, a plus!
-Ouais, a plus Solaris.
Puis sur un dernier beau sourire, son superbe voisin repartit. C'était la première fois qu'elle lui avait autant parler: elle n'avait jamais réussi à l'aborder. De plus, elle avait l'impression qu'il venait de l'inviter à passer chez lui. Etait-ce son jour de chance? Elle alla donc aux boîtres aux lettres où il n'y avait aucune carte pour elle, seulement pour Dean. En revanche, il y avait un publicité qui l'interessait. Elle disait qu'il y avait, aujourd'hui, une exposition sur Andy Warhol. Très sensible à toutes les sortes d'arts qu'elle soit musicale, theâtrale,... elle fut interessé par cette expo. Et comme aujourd'hui elle n'avait pas grand chose à faire, elle décida d'y aller. Ell rentra dans son appartement et pris son sac à main où elle ne mis que le stricte nécessaire: son portable, des sous et des petits trucs personnelles. Elle pris son écharpe car même si le soleil était au rendez-vous et que pour l'instant la température était bonne, on ne savait pas ce qu'il pourrait arriver. Sa se trouve, pendant l'après-midi, le temps allait se gâté: c'est que Londres est une ville bien capricieuse! Elle enfila de vitesse son manteau, mis ses boîtes à bout pointus elle prit ses clés et elle alla au National Gallery.
Elle n'était sûrement pas la seule à être attirée par l'art car énormément de personnes étaient venu voir ces oeuvres. En rentrant dans ce lieux, elle fut subjuguée par la beauté des tableaux de géniallissime peintres que contenaient cette gallerie. Puis elle alla à la partie de la gallerie où se trouvait les oeuvres de grand Andy Warhol, toujours aussi impressionnée.

Un couinement de terreur s’échappa des lèvres encore ensommeillées de Kim Webster alors que sa main droite, la seule des deux à être libre, se posait brutalement sur ses yeux clos. Absurde technique de persuasion qu’elle mettait à l’œuvre depuis son enfance. Absurde technique de persuasion qui n’avait jamais fonctionnée, d’ailleurs…

* Il n’y a pas de feu. Il n’y a pas de feu. Il n’y a pas de f…*

Lentement, l’index de la jeune femme se sépara du reste de la main, dévoilant une fraction d’un œil émeraude où se refléta bien vite la courbe lascive d’une flamme. Une flamme. Dans sa cuisine. On connaissait Kim Webster pour son côté artiste, on vantait sa simplicité et relatait fréquemment son humour sarcastique, mais jamais ô grand jamais avait-on évoqué son calme en situation de danger. Et ce pour la simple et bonne raison que lorsque elle-même jugeait la situation dangereuse, sa maîtrise de ses émotions variait entre le douteux et le carrément nul. Comme face à un prédateur, Kim recula lentement, fixant de ses yeux terrorisés la minuscule flamme qui s’élevait de sa cuisinière antique qu’elle chérissait. D’une main incertaine, la jeune femme posa sur un comptoir à portée de main le bidon d’huile qu’elle tenait jusque là dans sa main gauche, le remplaçant aussitôt par une cruche d’eau qui traînait toujours dans sa cuisine. Il lui fallu alors faire chemin inverse. À pas feutré, la pétillante mais effrayée petite blonde s’approcha de la plaque, grommelant au passage une série de plaintes, tenant à bout de bras la cruche qui serait sûrement sa sauveuse. Lorsqu'elle fut à portée de main de l'ennemi, Kim poussa un simili grognement -qui devait probablement servir d'encouragement dans le cas présent- et envoya sur la plaque le contenu entier de sa cruche. L'eau vola comme une bombe, s'écrasant sur la plaque avec un bruit de grésille, éclaboussant les murs, couvrant le plancher et bondissant jusqu'à mouiller Kim. Les mains sur les hanches, la blondinette admira son sauvetage d’un œil fier, et tourna les talons sans demander son reste pour se diriger vers sa salle de bain. Elle n’avait pas si faim, en fin de compte…

Une heure plus tard, l’accident était presque oublié pour miss Webster, qui se préparait sans plus penser qu’il faudrait bien, à un moment ou à une autre, qu’elle nettoie l’inondation qu’elle avait imposée à sa cuisine. Avec, comme trame de fond, son album fétiche d’AC/DC qui défilait en boucle, Kim sautillait ici et là dans son appart, changeant de vêtements à mesure qu’elle se convainquait que le Musée demandait davantage qu’une paire de jeans.
Il ne lui fallu pas longtemps pour mettre la main sur ce qui alliait du mieux le confort qu’elle désirait et une classe suffisante pour plaire aux restrictions du musée. Elle prit un instant pour enfiler le simple pantalon noir aux jambes droites, mais un peu plus pour comprendre le fonctionnement de la tunique D&G blanche qu’elle avait décidé d’y agencer. Avec un effort non dissimulé, elle accrocha à ses oreilles deux boucles qu’elle croyait assez lourde pour lui déchirer les lobes, enfila ses escarpins Armani –grande occasion oblige- empoigna d’un geste sec sa veste de cuir –pas assez grande pour que Kim accepte de s’en passer- et sortit en claquant la porte.

- J’ai failli mourir, aujourd’hui…, lança-t-elle avec désinvolte au chauffeur de taxi, toujours le même, qui l’attendait à l’entrée.
- Pour changer, répliqua le dit chauffeur alors qu’en quelques minutes à peine, il déposait l’électrique petite blonde devant les portes du National Gallery.

Ce n’était certes pas la première visite de Kim dans cet endroit qu’elle vénérait. Mais elle évitait généralement les expositions spéciales où se pressait une tonne de gens nettement plus intéressés par les cocktails que par les œuvres. Cette fois-ci, elle y avait été un peu… forcée. D’une main distraite, Kimie secoua la masse de ses cheveux couleur blé, se félicitant du choix de son ensemble alors que l’entouraient d’autres personnes venus au même endroit, tous vêtus avec goûts. Malgré la classe de ses vêtements, elle ressortait –comme à l’habitude- du lot moyen. Certaines personnes acceptent de se fondre dans la masse, d’autres assument avec plaisir le rôle de mouton noir ^^

Arborant le sourire qui faisait d’elle la pétillante Kim Webster, Kay pénétra le musée, laissant aussitôt son regard s’accrocher sur les œuvres d’Andy –son maître- Warhol. Ses yeux se bercèrent un moment de l’explosion de couleur, du mélange de motifs caractéristiques à ce doyen de l’art pour finalement poser un instant les yeux sur les gens qui, comme elle, vagabondait entre les œuvres.

Un bruit strident sauta aux oreilles de Frederik. Mécaniquement, le jeune homme balança un oreiller sur ce maudit réveil, en plein dans le mille...question d'habitude. La lumière commençait à pénétrer doucement dans la chambre de notre playboy . Il enfouit alors la tête sous sa grosse couette en plume si agréable... Il y faisait bien chaud..et le jeune homme n'avait aucune envie d'en sortir.

Quelques minutes plus tard, Frederik se risqua à sortir un malheureux petit orteil de son cocon, puis le pied...puis s'assit sur le rebord de son lit, l'air encore totalement endormi. Les yeux entrouverts, il se contenta de se couvrir les épaules de son éternelle couette et de l'enrouler tout autour de lui.

Il se leva, un peu chancelant, et se dirigea vers sa fenètre. Il l'entrouvrit et laissa un air frais rentrer dans sa chambre. Il s'assit sur le rebord du radiateur et attrapa presque les yeux fermés son éternel paquet ainsi que le petit briquet qui tronait sur la table adjacente.

Quelques minutes de pur bonheur, voila ce qui lui fallait avant de commencer chaque journée. Il se frotta les sourcils puis, ses cheveux hirsutes qui lui donnaient un air de gros nounours comme on a envie de serrer dans ses bras.
Voila quelques semaines qu'il avait emménagé en coloc, la solitude de son petit apartement ne lui manquait que rarement. Il appréciait tout particulièrement cette odeur qui émanait de la cuisine.
Quelqu'un s'était levé bien avant lui, laissant une cafetière à demi pleine et encore fumante.

Le jeune homme s'en servit un grand bol et s'assit sur un tabouret, poussant de sa main les miettes qui jonchaient la table et qui lui empechait de poser son petit dejeuner.

Les yeux encore un peu pomés, et l'air absent, il fixait dans le vide une petite affichette sur le frigo...une petite affichette sur le frigo...MERDE..l'expo d'Andy Warhol à la National Galery...et bip bip et re bip...il avait totalement zappé.

En quatrième vitesse, le jeune homme finit son bol et sauta dans ses fringues...puis, tout compte fait, enleva le tout et prit une petite douchette...on ne sait pas qui on peut rencontrer là bas (ou alors, si, justement on sait =)). La salle de bain toute embuée et les gouttes qui dégoulinaient sur son torse musclé, Frederik attrapa une de ses chemises qui pendaient et un petit polo, ainsi qu'un de ses jeans préféré. Une paire de pompes, sa veste et son écharpe...il était fin prèt.

Il foncea dans la rue, descendant les escaliers quatres à quatres et hélla un taxi.
Enfin arrivé devant le magnifique batiment, Fred sortit du taxi et regardea aux alentours..il ne voyait pas grand monde qu'il connaissait...et se dit alors qu'après toutes ces émotions et cette course folle, il pourrait bien avoir le droit de fumer une petite cigarette tranquille. Alors là, devant les marches de la National Galery, il alluma une cigarette..(faut bien se faire plaisir) en observant les gens qui entraient.

On aurait pu penser qu'emménager dans un tout nouvel appartement aurait transformé Mister Edgecraft Junior. Mais appremment rien ne pouvait modifier les habitudes de ce Dom Juan moderne qui prenait un malin plaisir à traîner dans toutes les soirées organisées dans cette grande ville qu'était Londres. La veille au soir, il était rentré très tard dans sa résidence The Lincious après avoir passé la majeure partie de sa nuit dans une boîte privée de Soho. Alcool, drague, danse. Voilà comment résumer la vie nocturne de notre British préféré. Trépidant, n'est-ce pas ?

Au petit matin, soit environ deux heures après qu'il se soit couché dans son lit "royal king-size", plusieurs bruits de portes le tirèrent de son trop court sommeil. Fourrant sa tête blonde sous son oreiller, Calvin ramena sa chaude couverture sur lui pour tenter de retrouver le repos. Malheureusement ses tentatives furent vaines et au bout de quinze minutes de retournement et autres gesticulations, il se décida à se tirer du lit. Après tout, peut-être qu'une journée intéressante l'attendait. Assis en tailleur, il passa une main sur son torse nu et se massa le cou de l'autre. Diantre, il avait vraiment du exagéré cette fois-ci. Sortant de son lit pourtant si confortable, il quitta la chambre pour se diriger d'un pas de zombie vers la cuisine. Tout était silencieux dans l'appartement. Soit tous dormaient encore, soit ils avaient découché ou ils étaient matinaux et s'étaient déjà envolés. Cal' ne chercha pas à savoir et se contenta d'ouvrir le frigo pour attraper la bouteille de jus d'orange. Il s'en versa un verre qu'il but en deux gorgées. Cherchant des yeux la cafetière, l'héritier Edgecraft eut la désagréable surprise de ne pas trouver de café tout préparé. Ah ces coloc'... Réprimant un soupir princier, il attrapa deux cachets contre les maux de tête et les avala avec un nouveau verre de jus de fruits. Chose rare, il lava sa vaisselle sale avant de se laisser tomber sur le canapé du salon. Installé là, son regard bleu tomba sur la page ouverte du dernier Cosmopolitan qui devait sans doute appartenir à sa colocataire préférée. Sur cette page s'étalait en grand une publicité pour une exposition du très célèbre Andy Warhol qui se tenait, comme par hasard, le jour-même.

Décidant que commençait une journée par une exposition était une bonne idée, le jeune British alla prendre une douche rapide, revêtit un jean Diesel directement importé d'Italie ainsi qu'une chemise Prada noire. Il mit sa dose habituelle de Burberry London avant d'enfiler son manteau sombre ainsi que son écharpe préférée. Calvin sortit de la résidence et prit sa voiture pour aller jusqu'au National Gallery. Parvenu là, un coursier courut prendre les clefs de la magnifique Porsche pour aller la garer dans le parking spécialement conçu pour le musée.

Avant d'entrer à l'intérieur, son regard se posa sur un jeune homme qui se grillait une clope. Cela donna une irresistible envie à Cal' qu'il dut réfreiner. Il allait à cette expo pour voir du beau monde, il n'avait pas envie de faire fuir les jolies filles à cause d'une haleine de fumeur à dix heure du matin. Soupirant, le beau Londonnien s'engagea dans l'entrée du National Gallery. Il y avait déjà du monde à l'intérieur. Quelle horreur. Comment notre Calvin allait-il s'y retrouver ? Se fiant à son instinct, il se dirigea vers le long buffet dressé pour l'occasion et, arrivé là, il remarqua une chevelure blonde qu'il connaissait bien. Un sourire aux lèvres, il s'avança derrière la jeune femme et lui glissa dans le cou :

"Bonjour coloc' de mon coeur."

Son ton était exagérément sensuel mais on sentait bien dans son ton qu'il était ravi de tomber sur la ravissante Felice, l'une de ses meilleures amies et l'une des personnes qu'il estimait le plus dans cette ville.

Tulututut... Tulututut... Le réveil d'Olivia sonnait, produisant un bruit strident dans toute sa chambre, voir plus loin. Mais cela ne risquait pas de réveiller ses deux coloctaires, Matthias et Nickus, ces deux là avaient le sommeil aussi lourd que celui d'un ours en hibernation. Emmitouflée dans ses couettes, la main de Liv vint taper sur l'appareil, le faisant taire. Emergea alors une seconde main qui vint se joindre à l'autre. La jeune femme s'étira et sortit de son lit, vêtissant un peignoir de bain, elle consulta ses messages sur son Motorola. Un non lu. Elle vit "Hey Miss, la pratique est reportée à dimanche, on se retrouvera pour boire un café avant? Appelle moi." Provenance d'Isabel, qui elle aussi participait avec Olivia et beaucoup d'autres filles au défilé Victoria Secret.

Liv se rappela que c'était ce matin même qu'avait lieu l'exposition d'Andy Wahrol, et elle regrettait il y a de cela deux jours de ne pas pouvoir s'y rendre. Le hasard avait joué, et tout s'arrangeait pour le mieux! De bonne humeur, elle prit sa douche et revêtit une jupe gris perle qui lui arrivait aux genoux, un léger pull de cachemire d'un vieux rose Chanel, des collants noirs ainsi que ses ballerines argentées Repetto. Elle descendit à la cuisine, première éveillée. Elle but un café et mangea une pomme en feuilletant le magasine de sport qui faisait place sur la table, ne lui appartenant évidemment pas. Après cela, elle se brossa les dents ainsi que ses cheveux volumineux, mais gardant toujours élegance. Pour affronter le froid, elle mis son caban bleu Marc Jacobs et sortit du duplex.

Olivia fut étonnée par les rayons du soleil: déja l'arrivée des beaux jours? peu importe, elle attrapa un taxi qui la déposa devant la National Gallery. Elle s'empressa d'entrer, voyant du coin de l'oeil un homme qui fumait à coté des marches. Une fois entrée dans la salle, elle vit déja quelques personnes qui déambulait entre les peintures de Wahrol. Elle s'arrêta devant le famaux portrait de Marylin, ne se lassant jamais de le voir...

Un vacarme inattendu tira Léo de ses profondes rêveries, balayant ainsi toute la poudre magique que le marchand de sable avait soigneusement déposé durant la nuit. La vibration de son portable sur la table de chevet, voilà le seul et unique responsable de cette cacophonie matinale. Poussant un râle presque animal, Léo envoya valser ses draps blancs d’un geste nonchalant, à moitié dénudé, réalisant par la suite qu’un livre se trouvait sur son visage. Étonné de trouver un recueil de Rimbaud sur son front, le jeune homme tenta en vain de se remémorer sa soirée, mais rien à faire. Trop tard, sa veillée avait elle aussi fini dans les reliques de sa mémoire, et ce vieux bouquin poussiéreux en était l’unique vestige. Enfin, peu importe, le jeune homme avait une autre préoccupation que celle des réminiscences : il se demandait tout simplement qui pouvait lui écrire. Animé d’un sentiment de curiosité faramineux, la déception fut d’autant plus immense lorsqu’il vit s’afficher sur son écran encore une des pubs proposant des forfaits divers. Dans un soupir significatif de la malchance de ce début de journée, Léo l’optimiste - dans le genre Pangloss en un peu plus cultivé, décida de se changer les idées et de passer sous une bonne douche tiède.

Bien entendu, une fois fin prêt, une question fondamentale le mena tout naturellement vers la cuisine : depuis quelques minutes, les gargouillements peu poétiques de son estomac semblaient l’alerter d’une envie pressante, celle de manger. En passant, Léo remarqua qu’aucun de ses colocataires n’étaient présents. Seul au monde. Il ne lui manquait plus qu’une île déserte et un peu de barbe, et il aurait sans doute pu piquer le rôle de Tom Hanks. Quoiqu’il en soit, il se dirigea vers le frigidaire en sifflotant un air d’un vieux groupe nommé Toto, groupe que peu de personnes connaissaient d’ailleurs. Mais là encore, un vrai désert s’offrit à lui. Le frigidaire était complètement vide - si on omet de considérer le fin fond d’une bouteille de lait. Comble de tout, une « surprise » écrite attendait l’apprenti musicien : un post-it était accroché à l’étage du milieu, et on pouvait y lire ceci :

« Hey Léo, c’est à ton tour de faire les courses cette semaine ! Au boulot !
Tes meilleures amies colocataires »

Léo ne put s’empêcher de rire en le lisant. Voilà une petite semaine qu’il habitait ici, et ses colocataires étaient particulièrement originales pour communiquer. Un jour, il avait même trouvé un morceau de papier sur un de ses caleçons, et l’une d’entre elle - mais il n’a jamais découvert qui, lui demandait de ne plus laisser traîner ses vêtements intimes, même dans sa propre chambre. Ah, vraiment, il était tombés sur de bons colocataires, qui avait raison de lui rappeler ses engagements. Les courses ? Il avait complètement zappé. Peu importe, Léo attrapa ses clés, fourra son portable et son portefeuille dans sa poche avant de claquer la porte de l’appartement. Où allait-il ? Tout simplement prendre son petit-déjeuner en ville, avant de remplir son contrat et donc d’aller faire les courses pour tous ses nouveaux amis.

Dehors, le léger soleil amenait quelques éclaircis, mais uniquement quand les célèbres nuages Londoniens ne pointaient pas leur bout du nez. Léo avait donc eu raison d’opter pour des vêtements chauds, superposés, qui lui conférait un aspect assez bohème, tant il n’avait même pas réfléchi à ce qu’il avait choisi. Il s’en fichait. Après tout, il n’allait pas rencontrer la femme de sa vie, si ? Et puis au moins, elle le verrait comme il est réellement : décalé, bohème, intriguant. Léo connaissant la ville par cœur, il n’eût donc aucun mal à se faufiler de passages piétons à trottoirs bondés et ainsi de suite. Soudain, il aperçut un obstacle au bout de la rue, et quel contretemps. Non, non, il ne parlait pas de cette horde d’étudiants, ou plutôt de manifestants vu les panneaux revendicateurs qu’ils arboraient, mais plutôt d’une de ses personnes. Une ex’se dirigeant droit sur lui ! Tentant de garder son calme, il tourna la tête sur sa gauche avant de réaliser qu’il se trouver pile devant le célèbre National Gallery. Le rêve ! Un miracle, d’autant plus qu’il adorait par-dessus tout l’art. Sans plus attendre, il commença à grimper les escaliers, esquivant furtivement un jeune homme fumant sa clope, avant de sentir un bras s’emparer du sien.

« Hey Loulou !!! » s’exclama une jeune brune dont le cri ressemblait presque à celui d’une groupie en plein concert de son groupe fétiche.
« Salut Al’ » répondit Léo d’un air crispé « Euh, écoute j’ai pas le temps là, je dois aller… au Musée » rajouta-t-il en passant la main dans sa nuque.
« Au National Gallery ? Mais c’est ringard ! » rétorqua la jeune fille en le tirant légèrement. Apparemment elle voulait qu’il rejoigne son groupe de manifestants.
« A parce que c’est vrai que… manifester pour que le prix de ta manucure baisse c’est plus intéressant. Tu vois Al’, c’est pour ça que ça n’a jamais marché entre nous » répondit Léo un sourire amusé sur les lèvres. Il venait de s’extirper des mains avides de la jeune femme et s’éloignait déjà.
« Pourquoi ? » lança-t-elle timidement
« TU CRAINS ! » finit par hurler le jeune homme en pénétrant enfin dans le musée.

Ah ! Quoi de mieux que le National Gallery. Voilà un bon moment qu’il n’y avait plus mis les pieds, et pourtant, quel plaisir. Comme il ne savait pas qu’elle était l’exposition du moment, il s’empara d’un prospectus que l’on trouvait toujours à l’entrée, expliquant brièvement la vie du peintre, et évoquant ses principales œuvres.

« Andy Warhol ! Le pied » s’exclama-t-il d’un air enfantin sans réaliser le boucan qu’il venait de faire. De nombreux visiteurs se retournèrent vers lui et il fila rapidement dans les galeries, histoire de passer un peu plus incognito. Il s’arrêta littéralement subjugué devant l’un des plus fameux tableaux. A ses côtés se trouvait un couple de jeunes, et l’homme parlait si fort qu’on pouvait l’entendre dans un rayons de 10 mètres. Ses vanteries exacerbait réellement Léo, d’autant plus qu’il racontait strictement n’importe quoi. Andy Warhol ? Peintre classique ? Mais d’où il sort celui-là. Léo tenta les regards furtifs, mais il comprit rapidement que « l’inculte pédant » tentait d’impressionner sa copine. Léo - dans son esprit très sadique, ne pouvait rêver mieux. Il s’approcha timidement et toussota pour engager la conversation.

« Excusez-moi de vous interrompre, mais j’ai cru mal entendre. Vous avez bien dit que Warhol était un peintre classique à cette charmante demoiselle ? » demanda-t-il ironiquement en sachant très bien qu’il était impossible de caser Poussin et Warhol dans la même catégorie !
« Euh oui, c’est-ce que j’ai dit » rétorqua le jeune homme d’un air sur de lui
« Si Warhol est classique, mais je suis Kurt Cobain ! » s’exclama Léo en riant à moitié. Il s’adressa finalement à la jeune femme « Je serais vous, je fuirais loin de ce menteur. Il ne cherche qu’à vous mettre dans son lit ». Furieux, le couple s’éloigna en proférant des jurons contre Léo, mais peu importe, il avait gagné et pouvait enfin être tranquille. Quel plaie ces gens qui croient tout connaître, ces dragueurs à deux francs cinquante. Lui non plus ne prétendait pas avoir la science infuse, mais il détestait par-dessus tout que l’on propage des mensonges, d’autant plus sur un thème lui tenant à cœur : l’art. Comme de nombreuses personnes s’étaient à nouveau retournées vers lui, Léo scruta de nouveau le tableau en lançant à voix haute, avec presque une pointe de remords.
« J’y peux rien si les gens n’acceptent jamais la vérité… »

Frederik regardait les gens rentrer au compte goutte dans la Gallery. Il lui semblait en avoir déja croisé certains dans diverses soirées auquelles il aurait participé, m'enfin, il ne s'en souvenait pas très bien. Après tout, vu le nombre de soirées où il s'était rendu, et le nombre de personnes qu'il avait rencontré.

Une jeune fille retint un peu plus son attention que les autres. Elle était grande, fine et élancée, et surtout très classe. Sa chevelure chatain clair retombait avec élégance sur ses homoplates. Il l'avait déja croisé...ça, il en était sur..mais où...
Frederik l'observait du coin de l'oeil, il la suivit du taxi, montant les marches, puis disparaitre dans la salle d'exposition.
Le jeune homme restait perplexe, il finissait sa cigarette tranquillement, se creusant les méninges pour répondre à cette question "où avait t'il bien pu la croiser...??".

Fred étant quelqu'un d'obstiné, se borna à se remémorer les grands évenements, les défilés....à tiens..les défilés..à présent, ça lui disait quelque chose... Il n'y allait que sur invitation, mais après tout, il avait presque toujours une invitation...c'est ça les familles huppées...

Voulant en savoir plus sur la question, Frederik finit sa cigarette, écrasa la cendre encore brulante et jeta son mégot dans une poubelle tout près d'ici.

Il entra alors dans la gallery, tout le monde s'y pressait déja. Une horde de jeunes gens beaux et classes, ainsi que quelques exantriques, flanaient dans les allées..étaient-ils tous ici pour voir l'expo...ou pour être vus ? Cette remarque fit sourire Frederik, lorsqu'il reconnut la silhouète famillière.
Il était juste à quelques mètres derrière elle, et pouvait ainsi avoir le loisir de l'observer. Elle était encore plus présente de près, une personnalité bien trempée se dégageait de tout son être.

Olivia était toujours en pleine contemplation du quadruple portrait de Marylin, de ses couleurs explosives, Wahrol avait le don de ne pas peindre des tableaux ennuyeux, comme on en trouvait par milliers.

Pendant ce temps, la salle s'emplissait peu à peu. Un brun se faisait remarquer en sortant une remarque à un couple pas bien malin, qui se frustra vite, les gens de nos jours... Elle entendit non loin d'elle quelqun qui soufflait ""Bonjour coloc' de mon coeur."" En y jetant un oeil, ça n'était autre que Felice Mc Allister, avec qui elle avait fait un peu de shooping après que celle ci l'ai aidée à décharger quelques boites d'un camion de déménagement, faisant plaisir à Matthias.

Liv s'avança vers la jeune femme blonde, elle lui sourit:

"Felice?"

Du coin de l'oeil elle vit celui qui fumait sur les marches, était entré dans la salle. Peut être elle aussi aurait dut penser à fumer une cigarette avant d'entrer, elle avait maintenant terriblement envie de fumer. Tanpis, elle attendrait.

Nouvelle journée dans ce monde, Joyce réveillé par les rayons du soleils qui passaient légèrement dans sa chambre, 10h30, voila ce qu'affiché son radio réveil qui a une écriture si rouge qu'elle lui fit mal au yeux, elle reposa violemment sa tête sur son oreiller...

20 min plus tard elle décida enfin a se lever, son pyjama, constitué d'un boxer un d'un débardeur sublimait sa silhouette, elle franchis la porte de sa chambre ainsi en pensant directement qu'elle avait des colocs.... Elle se dépêcha d'aller prendre une robe de chambre en soie blanche pour cacher son corps au vu de ses chers colocataires...

Arrivé dans la cuisine, elle fut étonné de voir personne dans l'appartement, soit ils étaient plus la, soit encore endormis... Elle faisait quand même attention au bruit pour ne pas réveiller ceux que Morphée n'avait pas encore laisser partir... Elle se sert les yeux encore a moitié fermés un café dans sa tasse bleu et pris a l'aveugle un crissant dans un panier que un de ses partenaire avait été acheter.

Après ce petit déjeuner si silencieux elle retourna dans sa chambre allait chercher ses affaires du jour : Jean slim d'un bleu brut, petit pull blanc qui lui faisait une taille si belle, avant de se diriger dans la salle de bain, son reflet dans le miroir la complexa encore un peu... Elle fit coulée l'eau tiède et s'engouffra a l'intérieur, elle y resta une bonne demi heure...

Son programme de la journée était déjà planifié, du moins pour le début d'après midi... Elle avait prévu d'allez admirer une exposition d'Andy Warhol, un artiste qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle voulait découvrir... Elle sort de la salle de bain et pris son long manteau noir, son béret de la même couleur et ses escarpins blanc avant de sortir dans la rue et de prendre le bus jusqu'au centre ville, le musée étais plein mais sa elle l'avait prévu...

Aucunes de ces têtes ne lui étaient familière, elle commença a regarder les oeuvres avant de se diriger vers le buffet prendre une légère coupe de champagne quand elle aperçu Calvin Edgecraft...

Elle sourie et dire que son rendez vous avec lui avait été exactement au même endroit, monsieur devait être un habitué de ce musée... Voyant qu'il discutait avec une jolie jeune femme, elle décida discrètement de ce placer à coté d'eux ou étais placé les toasts, une très bonne excuse...

Solaris déambulait parmi les nombreuses œuvres exposés dans cette galerie. Cet Andy Warhol avait vraiment beaucoup de génie en matière d’art. Avec toutes ses belles couleurs, et cette façon de peindre… elle n’avait jamais vu tant de belles choses réunies dans une pièce. Elle aurait bien voulu acheter quelques tableaux, mais cela lui était malheureusement impossible. Tout d’abord parce que cela l’étonnerait énormément que la galerie veuille lui vendre une de ces œuvres, mais aussi et surtout car Solaris n’avait guère les moyens de se l’acheter.

Donc Solaris continuait à marcher entre les œuvres quand elle sentit quelqu’un l’épier. Elle sentait bien que quelqu’un était entrain de la regarder, de la fixer. C’était une sensation fort déplaisante et Solaris chercha qui était la cause de cette sensation. Elle vit alors un homme aux cheveux bruns bien coiffé et lissés avec du gel avec un costume sortant de chez Armani ainsi que des lunettes sur la tête. Le look type d’un gosse de riches souffrant d’un complexe de supériorité, le look type d’un homme qui ne plaisait pas à la jeune Solaris. Elle n’était pas du tout impressionne par la marque de son costume encore moins par la tonne de gel qu’il avait soigneusement appliqué sur ses cheveux. De plus si on lui enlevait ses beaux yeux clairs, il ne restait pas grand-chose de bien chez lui. Elle le regarda pendant quelques secondes avant de soupirer et de détourner le regard. Elle essayait de lui faire comprendre qu’elle n’était pas du tout intéressée par son type d’homme. Mais il ne semblait pas comprendre ! Est-il stupide ou quoi ? Elle essaya de le semer dans la foule d’admirateurs d’Andy Warhol, mais il continuait à la suivre. Un moment elle en eu assez et s’arrêta l’invitant à venir la rejoindre. L’inconnu accourut aussitôt. Elle le regarda alors de haut en bas avant de dire gentiment mais avec un peu de nervosité dans la voix :
-Si tu pouvais arrêter de me suivre se serais super sympa !

Celui-ci rétorqua qu’elle devrait bénir le ciel de l’avoir rencontrer plutôt que de le rembarer. De plus d’être un vrai fils à papa, il était doté d’un ego démesuré. Il rajouta aussi, que comme elle semblait être seule et que lui aussi, il pourrait faire le tour de la galerie ensemble. A ceci, Solaris répliqua qu’elle n’était pas seule et que ses amis visitaient la galerie eux aussi. Il ne la crut pas et Solaris partit. Mais il continua à la suivre du regard. Etait-il entrain de voir si elle était vraiment accompagnée ou si c’était juste un mensonge ? Sûrement. Alors, Solaris eut une idée. Elle chercha un groupe de personnes pouvant faire des « amis potentiels ». Elle vit alors deux personnes qui devaient avoir un peu près son âge. Mais ils étaient peut-être en couple ? C’est alors qu’une troisième personne s’approcha d’eux en prononçant le nom « Felice ». Solaris s’empressa d’aller rejoindre ce groupe de trois personnes former par une blonde appeler Felice, d’une autre femme et d’un homme. Elle arriva vers eux, comme si de rien n’était, comme si il se connaissait depuis des années.

-Eh ! Les amis ! dit-elle à voix assez haute pour que l’homme qui n’était pas très loin d’elle puisse entendre. Puis a voix plus basse pour que seulement eux trois comprenne, elle rajouta : -Faites comme si nous étions amis, je vous en supplie. Sinon le gars là-bas ne me lâcheras JAMAIS ! Je vous en supplie…

Elle jeta un dernier coup d’œil voir si l’homme était partis mais il attendait sûrement que ses « faux amis » réagissent. Elle n’attirait pratiquement que des « indésirables ». Pauvre d’elle ! Elle devait sûrement être génétiquement programmé pour réussir à attirer seulement les gros dragueurs en boites de nuit qui sentent l’alcool à plein nez ainsi que les hommes ayant une tête tellement grosse qu’il n’arriverait certainement pas à passer la porte d’entrée. En amour, on ne peut pas dire qu’elle était la plus chanceuse de la Terre et elle se demande encore comment elle a pu attirer le peu d’hommes « normaux » avec qui elle est sortie.

Le musée se remplissait peu à peu, et de gens qu'elle connaissait, du moins de vue. Felice eut un sourire. La plupart du temps, elle voyait ses gens se déchaîner sur une piste de danse, ou à boire dans un coin dans les bar le plus huppé de la capitale anglaise. La jeunessse doré de Londres avait-elle donc décidé de venir au musée en sortie de groupe? Tout le monde était habillé plutôt chic pour l'occasion, et la miss McAlister était impressionnée, si l'on peut le dire ainsi, par la différence entre les habits habituels et le costume d'aujourd'hui des gens qu'elle croisait habituellement dans les bars. Une jeune femme entra, plutôt jolie et avec un sublime sac à main. Notant qu'elle devait s'en trouver un pareil, ou du moins ressemblant, Felice se mit à se promener dans le musée, regardant tous les tableaux avec un sérieux qui ne lui ressemblait pas.

Elle arriva devant un tableau représentant une soupe Campbell, et elle eut un sourire. Son père avait une reproduction dans le salon familial et Felice l'avait toujours joli ce tableau. Mais dans ce musée, ça lui paraissait beaucoup plus beau, et symbolique. Il faisait beaucoup mieux parmi d'autres tableaux du genre, que dans un salon anglais! Une autre jeune fille rentra dans le musée, sans trop faire de bruits, une pétillante jeune blonde. Elle devait sans doute être nouvelle dans Londres, ou pas une grande habituée des endroits de prédilection de la jolie Felice, car elle ne l'avait jamais vu, elle qui connaissait la plupart des gens de la jeunesse dorée présente aujourd'hui. Tout en regardant par la porte ouverte du musée, elle vit un jeune homme qui fumait une cigarette. Une envie la démangea alors, et elle se retourna pour aller dehors, prendre à son tour une petite smoke.

Elle arriva alors proche du buffet, et elle s'arrêta. Malgré l'heure très peu avancée, la table était couverte de cocktails de toutes sortes. Un petit sourire illumina les lèvres de la jeune miss McAlister. Elle se rappela aussitôt sa soirée de la veille, avec sa célèbre complice, Liz York. Elles étaient sorties jusqu'à pas d'heures, profitant de leur status de célibataires, ainsi que leur porte-monnaie bien remplis. Elles avaient bu plutôt beaucoup, la raison du mal de tête de la miss Felice ce matin-là. Ayant entendue une fois un dicton, combattre le mal par le mal, la jeune fille prit un verre de cocktail, avec dedans une boisson au dégradé de rose et le porta à ses lèvres. Très sucré, le breuvage se révéla fort bon.

Alors qu'elle se perdait un peu dans ses pensées à propos de la veille, quelqu'un arriva derrière elle, et lui murmura dans le cou. "Bonjour coloc' de mon coeur." L'interessée eu un petit sourire, et se retourna pour faire face à Calvin Edgecraft, droit devant elle, et subliment vêtu d'une chemise Prada. Il avait beaucoup de charme, comparé au jeune homme vêtu de façon plutôt bohème, qui venait de rentrer. En secouant la tête, Felice fit face à Calvin, et lui sourit, tout en continuant de secouer doucement sa tête. Elle aussi était contente de tomber sur Calvin, elle aurait ainsi de la compagnie pour déambuler dans ce musée.

''Bonjour trésor!''

Elle lui fit un clin d'oeil, et porta son verre à ses lèvres, buvant une petite gorgée de l'alcool. Calvin ne serait sûrement pas étonné de la voir, déjà un verre à la main, il la connaissait bien. Le jeune homme qui fumait sa cigarette venait d'entré, lui aussi était plutôt mignon, et Felice reconsidéra de nouveau à aller fumer une petite cigarette, lorsqu'une jeune demoiselle vêtue d'un pull en cachemire Chanel. La miss McAlister eut un grand sourire, en reconnaissant Olivia Nichols, une jeune femme dont elle avait fait la connaissance quelques jours plus tôt, et qui s'était averée plutôt gentille, bien que le lien qui les unissaient était un peu bizzare. "Felice?" L'intéressée lui retourna son sourire, et lui fit la bise.

''Coucou Olivia, tu vas bien?''

La conversation était un peu étrange, et Felice se rattrapa aussitôt.

''Je m'excuse! Olivia, voici Calvin Edgecraft, Calvin, voici Olivia Nichols!

Leur souriant à tour de rôle, la jeune femme porta de nouveau son verre à ses lèvres. Finalement, cette sortie au musée s'annonçait plus intéressante qu'elle l'avait pensé, ou même souhaitée. Bien sûr, elle aurait préféré être seulement avec Calvin, ou seulement avec Olivia, mais le duo allait tout de même s'avérer intéressant. Alors qu'elle s'apprêtait à leur demander si ils voulaient boire quelque chose, prenant déjà ses aises de chef, même si elle n'était pas chez elle, la jeune femme au sublime sac à main s'approcha d'eux. ''Eh ! Les amis ! Faites comme si nous étions amis, je vous en supplie. Sinon le gars là-bas ne me lâcheras JAMAIS ! Je vous en supplie…''

Felice eut un petit sourire gêné, cela venait un peu gâché ses plans de bonne journée, mais en regardant le jeune homme qui regardait la fille au sac à main, elle comprit aussitôt son désespoir. Une tonne de gel au moins sur le dessus de ses cheveux déjà gras, et un costume Armani en général beau, qui lui faisait comme une poche de patate. Il faut avoir du charme pour porter ce genre de costume! La miss McAlister se retourna à l'intention de la jeune femme au sac à main, et lui fit un petit clin d'oeil.

''Coucou mon trésor! Quel sublime sac à main!

Elle lui fit un petit câlin. Décidemment, Felice pourrait gagner un oscar!

Olivia fit la bise à Felice. La jeune femme blonde avait un sublime pantalon noir bouffant, siglé Chloé. Vraiment beau. Voyant que Miss Allister avait un coktail dégradé degradé de rose à la main, Liv jeta un oeil au long buffet qui traversait de parts et d'autres la salle d'exposition. Liv prit une coupe de champagne qu'elle porta à ses lèvres charnues, après tout, il n'était que dix heures, et ça n'était pas une coupe de champagne qui la rendrait pompette, il en fallait bien plus pour saouler Olivia! Elle se remémora une soirée à Paris, très arrosée, des flots et des flots et de champagnes et de coktails, Peter Von Fleiss était présent d'ailleurs, elle n'était rentrée chez elle qu'à neuf heures...

Felice se chargea des présentations entre son colocataire et Olivia. cette dernière tendit la main envers Calvin, Calvin Edgecraft:

"Enchantée!"

Un jeune homme d'une élègance distinguée. Cela dit, Liv se serait étonnée que Felice ait la compagnie d'un abruti dénué de classe... Comme celui que désignait la jeune femme qui venait d'arriver, leur suplliant de se faire passer pour ses amis, sous peine de se faire suivre encore longtemps par celui qui fumait dehors et qui, apparemment, ne lacherait pas la jeune femme si elle restait seule. Olivia esquissa un petit sourire, Felice, elle jouait le jeu à la perfection. Liv décida de s'y préter également... Elle dit à l'inconnu, lui faisant la bise après que Felice lui ai fais un petit calin amical:

"Ah te voila enfin! On se demandait ce que tu fabriquais..."

Solaris jeta un discret coup d’œil pour voir si « Mr. Tonne de Gel » était enfin parti. La réponse fut négative vu qu’il était encore entrain de la regarder. Qu’attendait-il pour la lâcher ? Solaris en avait plus que marre. Elle n’avait jamais vu un homme aussi insistant que lui. D’habitude, dès qu’elle leur disait gentiment qu’il n’était pas son genre d’hommes, il la lâchait. Mais lui, il avait apparemment du mal à comprendre ! Elle aurait bien voulu aller le voir et lui mettre sa main sur sa figure, mais peut-être était-ce la une réaction trop exagérer ?

En tout cas, ses « soi-disant amis » avaient été super sympa sur ce coup là. Il avait joué le jeu et une des filles, une jolie blonde avec un corps digne d’un top model, avait même été jusqu’à la serrer dans ses bras. Solaris ne s’attendait pas du tout à ça. Elle l’appela ensuite « Trésor » et rajouta que son sac était sublime. Puis enchaîna une seconde fille tout aussi belle qui lui fit la bise. Cette dernière fit semblant qu’elle l’attendait depuis assez longtemps puisqu’elle dit : « Ah te voila enfin! On se demandait ce que tu fabriquais... ».

-« Merci pour le sac, Felice », dit-elle sans être trop sûre du prénom. « Je l’ai eu pour pas très chère par rapport à ce qui vaut ! »
Puis elle se tourna vers la seconde fille dont elle ne savait guère le nom.

-« Au départ j’étais en avance par rapport à vous, mais l’homme qui est là-bas avec son costume Armani qui soit dit en passant ne lui va pas, m’a retenu. Il voulait me draguer, mais il s’y prenait très mal ! En plus se n’est même pas mon type d’hommes ! » Expliqua-t-elle d’une voix assez forte afin qu’il comprenne une fois pour toutes qu’il pouvait partir, qu’elle ne céderais jamais.
Et d’ailleurs, il comprit car dès qu’elle eut fini de parler, elle se retourna et l’homme s’était déjà faufiler dans la foule, sûrement à la recherche d’une « autre proie » à agacer. Solaris soupira alors de soulagement et se retourna vers ses sauveurs.

-Merci, merci beaucoup ! Je vous revaudrais ça. Franchement, c’est super sympa d’avoir joué le jeu.
Au fait, je m’appelle Solaris, Solaris Enderscott. Si vous avez un problème, vous savez qui appeler à présent ! Je me ferais un plaisir de vous aider.

[Wahou... ça en fait du monde now... ^^]

Toujours placé entre le buffet et la délicate Felice, Calvin esquissa un sourire tout en jetant un regard circulaire. La gallerie commençait à bien se remplir et le jeune British avait toute l'opportunité de regarder les nouveaux arrivants. Son attention s'attarda sur un jeune homme, qui devait probablement avoir le même âge que lui, à l'allure très étrange. Apparemment, il n'avait pas eu l'occasion de choisir correctement ses vêtements, sinon nul doute qu'il n'aurait pas osé sortir vêtu de la sorte. A moins que ce ne soit ce genre de personne qui pense se donner un genre "bohème", pensant que c'était encore le genre de l'époque. Cependant, ce n'était pas véritablement son style vestimentaire qui arrêta Calvin mais plutôt la façon dont il se mit en spectacle. Etait-ce pour se faire remarquer ou juste pour clouer le bec des prétencieux qui pensaient tout connaître à l'art ? Mister Edgecraft n'en avait pas la moindre idée, pourtant, il esquissa un nouveau sourire amusé devant cette attitude.

Cette "intermède" passé, Cal' se tourna à nouveau vers sa colocataire préférée qui venait de lui répondre. "Trésor". Voilà un surnom qui sonnait délicieusement à son oreille. S'apprêtant à lui répondre, il fut interrompu avant même d'avoir pu articuler un mot par l'arrivée d'une jeune brune. Calvin réprima une grimace de mécontentement. Il aurait préféré passer un moment agréable en compagnie de Felice mais, en détaillant la belle plante qu'il avait devant lui, il reconsidéra la question et préféra sourire, histoire de mettre en avant son charme d'Ecossais. Là encore, il n'eut l'opportunité de placer un mot. Ce fut sa coloc' qui le présenta et le British se contenta d'hocher la tête en attrapant doucement la main de la jeune femme répondant au doux prénom d'Olivia, comme le précisa Felice, et lui fit un baise-main très "vieille France" mais terriblement séduisant.

Comme si les arrivées n'allaient jamais finir, une troisième fille s'intégra au petit groupe. Croyant d'abord qu'il s'agissait d'une autre amie de la Miss McAllister, Calvin fut étonné lorsque la nouvelle venue leur demanda de passer pour ses amis. Il avait déjà vu meilleure technique pour se faire des nouvelles connaissances. Cependant, il changea d'avis en voyant l'horrible dégaine de l'homme qui la suivait. Avec une grimace de dégoût typiquement british, Cal' posa son regard sur la dénommée Solaris et hocha la tête, approuvant sa fuite. Etrangement, son sourire perdit toute trace d'amusement lorsqu'il entendit Felice appeler l'inconnue "Trésor". N'était-ce pas ainsi qu'elle l'avait surnommé plus tôt ? Calvin était du genre possessif, même lorsqu'il s'agissait d'une futilité de ce genre. C'est pourquoi, histoire de ne pas se montrer trop désagréable, il tourna les talons pour attraper un verre de cocktail sur le buffet.

Son regard croisa alors celui de la charmante Joyce Van Der Holf, avec qui il avait passé une agréable journée au musée quelques jours plus tôt. Il lui adressa un sourire charmeur et lui fit un signe de main pour lui indiquer que, si elle le souhaitait, elle pouvait s'intégrer au petit groupe. Après tout, une de plus ou une de moins... En attendant qu'elle les rejoigne, il retourna dans la conversation des jeunes femmes.

"En me levant ce matin je n'aurais jamais pensé rencontrer tant de jolies jeunes filles dans un même lieu..."

Joyce toujours a admiré les petits toasts en l'attente du moindre geste de Calvin, commença à s'ennuyer légèrement, puis elle vit un petit signe de main de celui ci lui indiquant qu'elle pouvait venir... Son coeur s'emballa et elle hésita a allez en sa compagnie car Mr.Edgecraft était entouré de belles jeunes femmes.
Joyce était une complexé de nature, d'ailleurs ce défaut lui a fermé beaucoup de portes surtout ceux de l'amour... Comme dit le proverbe :
Si on ne s'aime pas soi-même, personne ne peut nous aimer...
Bizarrement cela était vrai... Et elle filles qui était avec lui étaient parfaite surtout une...
Elle décida de ne pas passer pour une timide, ce qu'elle était pourtant, et se dirigea vers le charmant jeune homme.
Elle se racla légèrement la gorge et profita d'un moment de silence, rare sûrement, entre le petit groupe.

Salut...

Voyant que personne se soucier de sa présence elle préféra ne rien dire d'autre et laisser le petit groupe reprendre leur discussion, en étant quand même a leur coté.... Au cas ou quelqu'un décider de lui parler...Elle écouter leurs paroles et faillit s'étrangler avec sa coup de champagne... Tout le monde était en train de se draguer.... Joyce eu presque du dégoût ou plutôt de la jalousie... jamais elle ne ferait cette chose si dure, du moins pour elle, qu'est la drague avec plusieurs personnes... Toujours en plein "admiration" des jeunes femmes qui n'avait qu'une envie sautait sur Calvin, elle finit son verre et resta immobiles quelques instants...

Se tenant tout proche de Calvin, Felice se dit que pour un petit moment avec son colocataire, c'était terminé. Le musée se remplissait de plus en plus de gens qu'ils connaissaient, et ils étaient rejoints aussitôt, ne leur laissant même pas placer un mot. Felice fut tout de même enchantée de revoir Olivia, et d'après le regard que lui jeta Calvin, lui aussi semblait enchantée de la rencontrer. Avec un sourire, Felice regarda les deux jeunes gens se présenter un à l'autre, en fait, se sourire car la miss McAlister s'était déjà occupée de la partie présentation, et Calvin faire un baise-main à Olivia. Sans savoir pourquoi, cela agaça un peu Felice qui but une gorgée de son cocktail, perdant ainsi son sourire. Olivia prit à son tour une boisson, et Felice eut un petit sourire, en secouant la tête. Elles étaient irrécupérables.

C'est alors qu'une autre fille arriva, et leur demanda de prétendre qu'ils étaient tous amis. Felice embarqua aussitôt dans le jeu, le jeune homme qui la poursuivait était des plus horribles. Après avoir donné la bise à la jeune fille, Felice remarqua que Calvin n'était plus à côté d'elle. Regardant autour d'elle, elle le remarqua au buffet, se choisissant aussi une coupe, avec un air un peu...dérangé? Le fixant en haussant un sourcil, la miss McAlister n'eut même pas le temps de placer un mot que la jeune fille poursuivie reprit la parole. Un peu dérangée d'être constamment interompue, Felice se tourna vers elle, et hocha la tête à ce qu'elle disait. ''Merci, merci beaucoup ! Je vous revaudrais ça. Franchement, c’est super sympa d’avoir joué le jeu. Au fait, je m’appelle Solaris, Solaris Enderscott. Si vous avez un problème, vous savez qui appeler à présent ! Je me ferais un plaisir de vous aider.'' Felice eut un petit sourire, plutôt forcé, et hocha de nouveau la tête.

''Voyons, ça fait plaisir. Moi c'est Felice, mais apparemment, tu le savais déjà...''

Elle marqua une petite pause, toujours avec un petit sourire forcé, et se décida de se retourner vers Calvin, qui était de retour près d'elle. Finalement, cette sortie au musée prenait une tournure différente, et beaucoup trop ''sociale'' pour la miss McAlister qui se serait simplement contenter de retrouver Calvin, ou Olivia. Mais Alors que Felice allait proposer à Calvin d'aller faire un petit tour avec elle, il fit un signe de main à une autre fille, qui vint les rejoindre. Complétement énervée, Felice ne se força même pas à sourire, et prit une longue gorgée de sa boisson.

"En me levant ce matin je n'aurais jamais pensé rencontrer tant de jolies jeunes filles dans un même lieu..." Felice leva les yeux vers lui, haussa les sourcils et secoua la tête. D'habitude, c'est à elle qui disait qu'elle était jolie. Assurément, il devait le dire devant d'autres, mais ce n'était pas en sa présence. L'autre jeune femme vint alors à leur rencontre, apparemment plus gênée. ''Salut...'' Felice ne se força pas encore à sourire, et ne fit qu'hocher la tête. Elle aurait dû rester chez elle ce matin-là, elle détestait déjà cette sortie au musée.

Olivia sirotait son champagne, voyant du coin de l'oeil Felice, qui n'avait pas l'air... Satisfaite. Sûrement aurait-elle préfèré que cette exposition se fasse avec la compagnie, uniquement de Calvin. Evidemment... Avec toutes ces jeunes femmes qui arrivaient une à une, Miss Allister devait voir tomber à l'eau son petit plan avec Edgecraft. En vérité, toutes les filles qui arrivaient, se mêlant au groupe n'avaient d'yeux que pour ce dernier, et lui s'y donnait à coeur joie que de faire autant de nouvelles connaissances... Hum, Olivia décida de ne pas faire concurence à toutes ces admiratrices béates, draguant n'importe qui, n'importe quand, c'était pathétique. Afin de bien montrer à Calvin qu'elle ne tomberait pas dans ce jeu de... Inqualifiable. Elle dit en les regardant un à un:

"Peut être que Mr Tonne de gel est quelqu'un de charmant, voir séduisant si l'on ommet ses fautes de gouts."

Liv regarda Solaris et dit:

"Tu as peut être laissé passer une occasion..."

Olivia reprenait sur son visage, sa moue boudeuse qu'elle tenait si bien, et qui contrastait avec les sourires béats des deux jeunes femmes. En effet, Solaris clamait haut et fort son dégout envers son admirateur, le pauvre. Tout cela devenait terriblement abjecte, et Olivia voyait bien au visage de Felice, que cette dernière ne semblait pas non plus êtyre au "comble de l'amusement", bien au contraire, c'était presque de l'exaspèration qu'on lisait dans ses traits. Liv finit sa coupe, puis dit à Felice, dans l'espoir de pouvoir parler un peu à sa nouvelle amie sans être importunées:

"Mh.. Si l'on allait regarder les tableaux?"

Bien que Solaris appréciait assez sa « bande d’amis approvisé », cette bande ne semblait pas trop l’apprécier. Ce fut d’abord le jeune homme qui les accompagnait qui lui fit ressentir cette gêne quand il décida de les abandonner, sans aucun sourire, pour aller chercher un cocktail. Elle le regarda partir, sans le quitter des yeux. Avait-elle fait une gaffe en venant leur parler ? Il ne désirait sûrement sa présence ! Solaris se sentait légèrement mal à l’aise mais Felice ne semblait pas tellement gêné par la présence de la jeune Anglaise, mais plus par le départ du beau British. Elle aussi le regarda, haussant un sourcil. Puis, Felice se retourna vers Solaris avec un sourire forcé. C’est à ce moment, à cause de ce petit sourire forcé, que la jeune fille se dit qu’elle gênait, peut-être, la jolie Miss McAlister. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Elle voulait seulement échapper à un espèce de gosse de riche avec un ego démesuré en faisant croire à cet homme, qu’elle était déjà accompagnée. Puis au bout de quelques minutes d’absence, Mister Edgecraft revint prendre place aux côtés de Felice. Mais, il n’était plus seul car une autre femme vint rejoindre le groupe. Une jeune femme dont le visage lui rappelait vaguement quelqu’un. C’était sûrement une connaissances de Calvin mais Miss McAlister ne semblait pas du tout enchanté par la venue d’une nouvelle jeune femme. Cela se lisait dans les expressions de son visage et elle but une gorgée de son cocktail.
Solaris ne savait plus quoi dire ni ce qu’elle devait faire. Elle se sentait mal à l’aise car elle n’arrêtait pas de se dire qu’elle n’était peut-être pas la bienvenue parmi eux. Il y eut un léger blanc dans la conversation pendant lequel Solaris ne trouva rien de mieux à faire que de jeter un rapide coup d’œil dans la salle et sur les tableaux. A présent, la salle s’était remplie et des groupes de personnes se formaient un peu partout. Cependant, malgré les nombreuses personnes présentent dans la galerie, il n’y avait pas beaucoup de bruit. Les personnes parlaient tout doucement ou ne parlaient pas, trop occupés à regarder les magnifiques chef-d’œuvres de ce fabuleux Andy Warhol. Puis le blanc fut rompu quand une jeune et jolie femme pris la parole. C’était sûrement l’amie de Felice qui elle aussi avait joué le jeu en lui faisant la bise peu de temps auparavant. Celle-ci aussi ne semblait pas tellement désiré sa présence. Mais peut-être que Solaris se faisait-elle des idées ? Peut-être que personnes ne souhaitait son départ ? Cette dernière était du côté de son amie et cela était compréhensible. Felice avait apparemment du mal à supporter que des jeunes demoiselles viennent tour à tour les rejoindre. Olivia voulait que sa grande amie reste seule avec son beau British, mais si c’était vraiment ce qu’elle voulait pour sa copine, elle non plus n’aurais pas dû venir les rejoindre, ces deux jeunes gens. Mais ce qui était encore plus étrange, était qu’elle s’en prenait à Solaris et pas à Joyce. Si Olivia était quelqu’un de juste, elle aurait aussi fait une remarque désobligeante à la jeune Van Der Holf ! Après tout, elle aussi y était pour quelques choses si McAlister et Edgecraft n’étais pas seuls en ce moment. Celle-ci ne trouva pas mieux que de lui dire qu’elle aurait du accepter l’offre de « Mr. J’ai plein de gel ». Que peut-être que cet homme était quelqu’un de charmant et de fort séduisant. Cela amusa drôlement Solaris qui se retenait de ne pas rire. Franchement, avec la plus grand honnête qui puisse exister, est-ce que cette jeune Liv. aurait accepté de sortir avec un homme dont le physique ne l’attirait pas. Même si le physique n’était pas la chose la plus importante pour Solaris et que c’était très loin de l’être d’ailleurs, c’était quand même assez important. Comment entamer une relation avec une personne dont le physique ne nous attire guère ? Il aurait fallu qui l’intéresse un minimum pour que la jeune anglaise accepte un rendez-vous, mais il ne lui plaisait pas. De plus, il était LOURD.Solaris regarda alors Olivia et commença a se défendre.

-N’as-tu jamais refusé les avances d’un homme ? D’après ce que tu m’as dis le physique ne comptes pas pour toi ? C’est ce que j’ai compris vu que je n’arrête pas de dire qu’il ne me plait pas et que toi tu me dis que j’ai peut-être raté une occasion ?! Si le physique compte si peu pour toi, alors tu as du sortir avec tous les hommes qui t’ont draguer.

Solaris n’était pas du tout énervée. Pourquoi le saurait-elle ? Elle s’expliquait seulement sur les raisons de ce « non » par rapport à la proposition de l’inconnu. Elle poursuivis :

-Sa peux paraître superficielle, mais la plupart des personnes pensent comme moi ! Pour qu’une relation marche il faut, certes, s’entendre c’est la chose principal mais aussi trouver attirant l’autre. Et lui, il ne m’attirais pas du tout, et me dégoûtais légèrement. C’est le type de gars avec lequel je me suis juré de ne jamais sortir. Serais-tu capable de te mettre en couple avec un homme que tu ne trouves pas beau et qui t’aguiches dans un musée ? De plus, un homme qui ne te lâche pas d’une semelle ?

Et puis, pourquoi s’expliquer ? Elle pouvait faire ce qu’elle voulait ! C’était SA vie après tout ! Elle termina alors son explication et rajoutant :

-Et si tu es sur que cet homme est remplie de charmes et suit u ne le trouves pas si moche, rien ne t’empêches de tenter un coup avec ! Peut-être qu’il acceptera un rendez-vous, qui sait ?

Olivia sirotait son champagne, tenant inclinée entre ses longs doigts fins la coupe de cristal, qu'elle portait régulièrement à ses lèvres charnues, lisant dans le regard de Solaris beaucoup de doutes... Evidemment, se jeter ainsi parmis un groupe de personnes pour échaper à un jeune homme n'était pas une situation très recommadée, enfin... Une autre blonde s'était jointe à eux, mais n'était la connaissance que de Calvin et se faisait discrète. Ce dernier s'était tut, Felice également. A vrai dire, plus la foule affluait, plus on en aurait oublié que c'était une exposition, tout le gratin too much était plus à l'affut de rencontres favorables à leur popularité et tenaient à se mettre au courant des derniers ragots, Warhol ne tenait plus qu'un peu d'interet aux mordus d'art.

C'est alors que Solaris commença à deverser un flot de paroles... Parmis elles: N’as-tu jamais refusé les avances d’un homme ? D’après ce que tu m’as dis le physique ne comptes pas pour toi ? C’est ce que j’ai compris vu que je n’arrête pas de dire qu’il ne me plait pas et que toi tu me dis que j’ai peut-être raté une occasion ?! Si le physique compte si peu pour toi, alors tu as du sortir avec tous les hommes qui t’ont draguer. Sa peux paraître superficielle, mais la plupart des personnes pensent comme moi ! Pour qu’une relation marche il faut, certes, s’entendre c’est la chose principal mais aussi trouver attirant l’autre. Et lui, il ne m’attirais pas du tout, et me dégoûtais légèrement. C’est le type de gars avec lequel je me suis juré de ne jamais sortir. Serais-tu capable de te mettre en couple avec un homme que tu ne trouves pas beau et qui t’aguiches dans un musée ? De plus, un homme qui ne te lâche pas d’une semelle ? Et si tu es sur que cet homme est remplie de charmes et suit u ne le trouves pas si moche, rien ne t’empêches de tenter un coup avec ! Peut-être qu’il acceptera un rendez-vous, qui sait ?" Un sacré discours à vrai dire! Liv répondit d'un ton nonchalant:

"Le physique m'importe, tout autant que le moral, et je n'ai jamais insinué que ton prétendant était laid."

Olivia marqua une pause, prenant le temps d'apporter sa coupe de champagne à ses lèvres puis de ramener ses lons cheveux blonds dorés en arrière. Elle reprit:

"Et avant de refuser des avances, je tiens apprendre à connaitre un minimum cette personne... Pour ce qui est d'un rendez vous avec lui, je ne tiens pas à faire preuve de pitié envers lui."

Liv jeta un oeil au jeune homme en question qui se mêlait peu à peu à la foule; elle conclut sans hausser le ton, rendant la pareille à Solaris:

"D'ailleurs c'est plutot pour toi que je devrais en avoir."